Le tribunal de Grande Instance de Paris a condamné l'Etat
français à payer 5 000 euros à Mohamed Al-Fayed, qui en demandait
un million, pour avoir retardé une enquête liée à la mort de la
princesse Diana, décédée dans un accident de voiture avec son
ami Dodi al-Fayed en 1997 à Paris.
L'enquête française, refermée en avril 2002, avait conclu que l'accident
de voiture dans laquelle la princesse de Galles et son compagnon
avaient trouvé la mort, dans le tunnel du pont de l'Alma, le 31 août 1997,
était dû à l'état d'ivresse du chauffeur, Henri Paul, qui conduisait trop
vite pour échapper aux paparazzi.
Mais en juillet 2002, la juge Corinne Goetzmann avait été saisie d'une
plainte avec constitution de partie civile des parents d'Henri Paul,
à laquelle s'était greffé le père de Dodi, Mohamed Al-Fayed, milliardaire
égyptien, propriétaire, notamment, du magasin Harrod's à Londres.
Jean et Gisèle Paul contestaient la validité des expertises montrant
que leur fils avait un taux d’alcoolémie supérieur à 1,7 g par litre de sang.
Pour étayer leur plainte, les parents se référaient à des contre-expertises
effectuées à leur demande par un collège de trois médecins étrangers
qui allaient jusqu’à dénoncer «des erreurs, voire des interventions ou
des substitutions dans les échantillons analysés».
Les parents affirmaient que leur fils n'était pas alcoolique et que
le sang dont des échantillons ont fait l'objet d'examens, n'était
pas celui de leur fils. Emaillée de nombreux rebondissements,
cette seconde procédure s'était finalement terminée par un
non-lieu. Estimant alors que des erreurs de la juge avaient retardé la
procédure, Mohamed Al-Fayed avait, en 2007, assigné l'Etat français
pour «déni de justice».
Dans un jugement rendu mercredi, la 1ère chambre civile du
Tribunal de grande instance de Paris a estimé qu'il y avait bien
eu des dysfonctionnements de la justice qui avaient eu «pour
effet de retarder sans motif légitime de près de deux ans la procédure
d'instruction».
Le milliardaire dénonçait également des dysfonctionnements de
l'institut médico-légal de Paris lors de l'autopsie d'Henri Paul.
Les magistrats parisiens ont considéré que s'il y avait bien eu des
«erreurs formelles», «force est de constater qu'elles ont été
sans incidence sur la manifestation de la vérité».
SOURCE
http://expresse.excite.fr/news/6769/Mort-de-Lady-Diana--la-France-condamnee
RUMEUR ?
livre à sortir dans les semaines qui viennent. On va être surpris...