Tous les consommateurs connaissent les MDD, alias
" marques de distributeurs ".
Sous leur allure bon marché, elles sont en réalité la rente des
hypermarchés.
On en viendrait presque à leur dire merci.
Ces chères enseignes de la grande distribution qui,
justement,
s’échinent à l’être moins, chères.
Il faut voir la pub pour le site quiestlemoinscher.com de Leclerc,
comparant les prix.
Il faut entendre aussi ce bon Michel-Edouard Leclerc, patron de
l’enseigne du même nom, affirmer au micro d’Europe-1 que ses
magasins sont taillés pour la crise.
« Les consommateurs vont là où c’est moins cher.
Donc chez nous. »
Son arme anti-crise ?
Sa MDD, un nom barbare signifiant « marque de distributeur. »
En clair la "marque Repère" et sa cohorte de produits à petits prix,
contrôlés de A à Z par Leclerc, et que l’on ne retrouve que chez lui.
C’est vrai que c’est moins cher : en gros de 20 à 30%, par rapport à un
produit équivalent de marque nationale, Nestlé ou Danone par exemple.
Un avantage considérable en temps de crise.
Alors merci les MDD et merci les gentils distributeurs ?
Pas franchement, non. Si l’on creuse bien, la bonne définition à
donner à ces MDD, ce serait plutôt « marges de dingue ».
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http://www.bakchich.info/Les-marges-de-dingue-de-la,09496.html